Vendredi 24 septembre 2010 à 18:49
C’est hallucinant ce qu'un petit être peut prendre comme place dans le cœur d’une famille,
Certains diront que ce n’est qu’un animal, qu’il est juste là pour nous tenir compagnie et donner une présence afin de combler le vide que l’on trouve lorsqu’on rentre chez soi...
Je ne suis pas d’accord, Car ces petites boules de poils, de plumes ou d’écailles sont tout simplement des boules d’amour.
Un amour si sincère qui nous est donné sans rien attendre en retour qu’un peu d’attention...
Une caresse le soir les apaise, Une promenade leur fait prendre un bon bol d’air d’où ils reviennent fatigués mais heureux. Un Biscuit surnommé « PIC – NIC » qui les fait devenir fous de joie ne serait-ce que pour avoir ce moment de complicité avec leurs maîtres.
Il y a tant de choses qu’on peut partagées avec eux : des jeux, de la tendresse, de la complicité.
Ce n’est que du bonheur.
Certains diront que ces animaux sont justes impatients de pouvoir manger et dormir.
Ce n’était pas comme ça avec Coton, ce chien exceptionnellement intelligent dans sa cécité n’était qu’amour.
On le prenait dans nos bras lorsque nous avions besoin de réconfort, nous le prenions avec nous lorsque nous devions nous absenter car l’idée de le laisser seul nous inquiétait, nous jouions avec lui lorsqu’il nous amenait de son air malicieux sa chaussure que nous devions tenir pendant qu’il la tirait de son côté.
C’était un petit être magnifique simplement dans son existence et il nous a injustement été arraché.
La vie peut paraître tantôt belle, tantôt merveilleuse tant elle est remplie de petits moment délicieux dont nous nous délectons.
Mais il n’y a pas d’arc-en-ciel sans pluie, et cette tragédie injuste par l’inefficacité d’un vétérinaire me l’a rappelé.
Des malheurs nous sont tombés dessus, et je me suis toujours dit que ce n’était qu’une embûche de plus que l’on devait surmonter pour parvenir à ce que l’on doit être.
Mais c’est ce lundi 20 septembre au soir que je me suis perdue, que l’incompréhension s’est frayée un chemin dans mon esprit.
Depuis ce moment, je me pose sans cesse cette même question :
« Pourquoi avoir enlevé la vie à un être de bonté qui venait de renaître ? »
Il ne le méritait pas, il n’avait pas à payer de ces épreuves que l’on doit surmonter.
Et j’en pleure, j’en pleure d’incompréhension et surtout de tristesse d’avoir perdu un être si bon.
Je t’aime Coton, NOUS t’aimons.
