Mardi 28 septembre 2010 à 19:04
Aujourd'hui est un cadeau, c'est pour cela qu'il s'appelle le présent...
(c'est un texte que j'ai trouvé sur internet et je l'ai trouvé tellement beau que je n'ai pu m'empêcher de le mettre ici =D)
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital.
Il n'y avait qu'une seule et unique fenêtre dans cette chambre, et comme l'un des deux hommes devait resté couché sur son lit toute la journée, c'est l'autre qui fut installé près de la fenêtre...
Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures, gnant l'amitié et la confiance de l'autre.
Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.
Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux, modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner. Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Un autre jour se déroulait une parade qui passait par là...
Et bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir se dessiner dans son esprit, "entendre" le son des tubas sortir de son imagination, tellment son compagnon dépeignait cette scène de façon vivante.
Les jours et les semaines passèrent, l'un faisant "vivre" l'autre par ses belles paroles et l'autre se sentant renaître à haque récit qu'il entendait.
Un matin, à l'heure du déjeuner, une infirmière découvrit l'homme près de la fenêtre mort paisiblement dans son sommeil.
Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors.
Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or tout ce qu'il vit fut... un mur !
L'homme demanda alors à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité et c'est là que l'infirmière lui répondit que l'homme près de la fenêtre était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
" Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager. "
commenta-t-elle.
Épilogue...
Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de
nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais
le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé. Si vous voulez vous
sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous
possédez, celles que l'argent ne peut acheter.